qu’autre voyes, même assez souvent, quoique ce soit dans une même faute, & dans celle dont vous aviez résolu de vous garder, vous ne devez point vous inquietter, ni même vous remettre trop dans l’esprit ce qui s’est passé, pour vous affliger & vous déconforter, vous imaginant qu’il n’y aura jamais d’amendement en vous ; que vous ne faites pas ce que vous devez dans vos exercices ; & que si vous le faisiez, vous ne tomberiez pas si souvent en cette faute : car c’est-là une affliction d’esprit, & une perte de tems que vous devez éviter.
Vous ne devez point aussi vous arrêter à éplucher les circonstances du tems de votre faute, s’il a été long ou court, & s’il y a eu plein consentement, ou non ; parce que cela ne sert qu’à vous remplir l’esprit d’inquiétude, devant & après vos Confessions, comme si vous n’aviez jamais dit ce qu’il faut dire, & de la maniere qu’il le faut dire.
Vous n’auriez point toutes ces in-