en Dieu. Sa chûte au contraire lui aprend à se défier davantage de ses forces, & à se confier davantage au secours du Tout-puissant. Il déteste pardessus toutes choses son peché : il condamne la passion, ou l’habitude vicieuse qui en a été la cause : il conçois une très-vive douleur d’avoir offensé son Dieu ; mais sa douleur toujours tranquile, ne l’empêche pas de revenir à ses premieres occupations, ni de poursuivre ses Ennemis jusqu’à la mort.
Plût à Dieu que ce que je dis fut bien médité par de certaines personnes qui veulent passer pour spirituelles, & qui étant tombées en quelque faute, ne peuvent, ni ne veulent se donner aucun repos, mais sont dans une étrange impatience d’aller trouver leur Directeur, plûtôt pour se délivrer de la peine que leur cause l’amour propre, que par quelqu’autre motif ; quoique leur principal soin dût être de se laver de leurs pechés par le Sacrement de la Pénitence, & de se