tant dans ses exercices, & perseverer dans la pratique des moyens de purifier & simplifier notre Ame, toujours avec repos & douceur.
Tant que ces pratiques ne seront point abandonnées, la grace de la persévérance ne nous abandonnera point.
Il est impossible qu’une Ame qui a goûté ce repos spirituel, puisse retourner à la maniere de vivre du monde, car ce lui seroit un tourment qui ne lui seroit pas supportable.
UNe Ame à qui rien ne déplaise du monde que ses persécutions & ses mépris, qui n’aime & de desire rien de tous les biens qu’il peut donner, & ne craint rien de tous les maux qu’il peut faire ; qui fuit les uns comme le poison, & qui cherche les autres comme les délices, est en état de recevoir de grandes consolations de Dieu ; pour-