les mondains font les plaisirs ; l’on y ambitionne les mépris & les opprobres, comme ils font la gloire & les honneurs ; l’on y travaille tout autant à fuir, & être fui, quitter & être quitté des hommes, que sont les gens du monde à être recherchés, caressés & estimés des grands.
Mais l’on y professe en toute humilité, la sainte ambition de n’être connu, regardé, consolé & favorisé que de Dieu seul.
L’ame Chrétienne y aprend à demeurer seule avec son Dieu, & à se tenir si forte de la divine présence qu’il n’y ait ni peines, ni tourmens, qu’elle ne voulût souffrir pour sa gloire & pour son amour.
L’on y aprend, que la souffrance efface le peché ; qu’une affliction bien endurée est un trésor pour l’éternité ; & que souffrir avec Jesus-Christ, doit être toute l’ambition d’une ame, qui veut approcher de sa glorieuse conformité.
L’on y enseigne, que s’aimer soi--