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eut la correspondance que nous publions, et dont la constance, en amitié, ne s’étendoit pas plus loin que celle qu’il eut toujours pour ses maîtresses. M. de Bussy étoit celui que madame de Scudéry aimoit le mieux ; elle le lui dit dans ses lettres, en se plaignant de ses amis. « Vous n’êtes pas le seul dont je pourrois me plaindre, et, parce que je vous aime plus que les autres, je ne me plains que de vous ». Madame de Scudéry lui donna en effet les marques les plus touchantes de son affection, pendant tout le temps que dura le trop rigoureux exil de ce courtisan disgracié. Elle obtint du roi, par M. de Noailles, le rappel de M. de Bussy, qui n’en jouit pas longtemps. Le peu de sensation qu’il fît à la cour de Louis XIV, porta un coup si violent à son amour-propre, qu’il repartit sur-le-champ pour la