MARTESIE A FERAULAS.
La Perſonne dont vous me parlez, eſtant touſjours ce quelle a accouſtumé d’eſtre, c’eſt à dire la plus ſage & la plus équitable du monde : vous pouvez aſſurer voſtre illuſtre Maiſtre, que de ce coſté là il n’a rien a craindre : & qu’il peut raiſonnablement tout eſperer : Eh pluſt aux Dieux due la Fortune ne miſt point d’autre obſtacle à, ſon bonheur. Pour ce qui eſt du voſtre, comme je ſuis perſuadée qu’il dépend du ſien, c’eſt aſſez que je vous die que j’y contribuë autant qu’il eſt en mon pouvoir ; puis que je prie tous les jours les Dieux, qu’il Triomphe bien toſt de ſes ennemis.
MARTESIE.
Cette lecture donna une joye ſi ſensible à l’illuſtre Cyrus, qu’il ne la pouvoit exprimer : ce n’eſt pas qu’il ne murmuraſt un peu, de ce que ſa Princeſſe n’avoit pas ſeulement eſcrit u