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NANETTE.

Certainement, puisque vous êtes avec le propriétaire. Je vous demande pardon de ne pas vous tenir compagnie. (Montrant son plumeau) Vous voyez le devoir avant tout. (Elle rentre dans la chambre de Frédéric)


Scène II.

SIMON, CANIVET.
SIMON.

Que je suis heureux de recevoir à Paris ce bon M. Canivet, un homme aussi recommandable !

CANIVET.

Je suis vraiment confus.

SIMON.

Il y a long-temps que je vous désirais ; mais vous aviez de la peine à vous arracher à vos travaux sédentaires, à vos œuvres méritoires. Vous ne manquez pas d’occupation administrateur général du bien des pauvres de la ville de Nantes.

CANIVET.

Je tâche de remplir mes devoirs avec zèle.

SIMON.

Je sais là-dessus quels sont vos principes. Aussi quand je vous ai proposé à nos actionnaires, pour être à la tête de cette grande entreprise que nous avons formée à Nantes, tout le monde a appuyé ma proposition. Pour la première fois, nous avons été d’accord ; et l’on vous a nommé à l’unanimité.