Page:Scribe - Théâtre, 9.djvu/216

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Scène VII.

Les précédens ; Madame DORBEVAL, HERMANCE,
DORBEVAL, tenant Hermance par la main.
DORBEVAL.

Eh bien ! où est donc le marié ? on le demande de tous les côtés, et c’est moi qui lui amène sa femme.

HERMANCE.

Et, mon Dieu ! oui, voilà tout le monde qui vient vous chercher.

POLIGNI, prenant un air riant.

Tout le monde ! ah ! c’est fort aimable ! c’est charmant ! je suis ravi, enchanté !

DORBEVAL.

Oh ! ce n’est rien encore. Une de ces dames vient de se mettre au piano, et nous allons avoir un bal impromptu.

POLIGNI, affectant une grande joie.

Nous danserons ! c’est délicieux ! Tous les plaisirs à la fois ! (Prenant la main d’Hermance.) Ma chère Hermance, venez, que je vous présente à mes amis. D’abord, à Olivier, mon camarade de collège.

HERMANCE.

Oh ! je connais déjà monsieur, nous avons passé cet été quelques jours ensemble à Auteuil ?

POLIGNI.

À… Auteuil !