Page:Scribe - Théâtre, 9.djvu/208

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Scène IV.

OLIVIER, seul.

Et ce matin, je me croyais malheureux ! Il l’est cent fois plus que moi. Il aime, il est aimé ; elle peut faire son bonheur, et il renonce à elle parce qu’elle ne peut faire sa fortune. Ah ! il avait raison : pour son honneur, gardons bien son secret !


Scène V.

OLIVIER, madame DE BRIENNE.
OLIVIER.

C’est vous, madame ? vous sortez du salon ?

MADAME DE BRIENNE.

Oui, j’avais promis d’y paraître, j’y suis descendue un instant. Il y avait un monde, un bruit ; ils parlaient tous de ce contrat ; grâce au ciel, je n’ai rien entendu. (Avec inquiétude.) Il paraît que c’est ce soir à onze heures ?

OLIVIER.

Oui, madame.

MADAME DE BRIENNE.

Tout entière à ses devoirs de maîtresse de maison, madame Dorbeval pouvait à peine approcher de moi