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MADAME DE BRIENNE.

Huit ou neuf cent mille francs.

MADAME DORBEVAL.

Une pareille fortune ! quel bonheur !

MADAME DE BRIENNE.

Oui, tu as raison, quel bonheur de la lui offrir !


Scène VIII.

Les précédens ; POLIGNI, qui entre en rêvant.
MADAME DORBEVAL.

Tais-toi, le voilà !

MADAME DE BRIENNE.

Crois-tu que je ne l’aie pas vu ?

MADAME DORBEVAL, bas.

Ne lui fais pas acheter trop cher son pardon ; il a l’air si repentant, si malheureux !

MADAME DE BRIENNE, voulant courir à lui et s’arrêtant.

Malheureux ! tu crois !

MADAME DORBEVAL.

Je vois que ma présence pourrait gêner ta sévérité, je vous laisse.

MADAME DE BRIENNE.

Ah ! tu t’en vas ? (Lui serrant la main.) Je te remercie.

(Madame Dorbeval sort.)