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MADAME DE BRIENNE, avec indignation.

Ah ! monsieur… (Elle s’arrête, le regarde douloureusement.) Ah ! que je vous plains ! (Elle serre la main de madame Dorbeval, jette un dernier regard sur Poligni.) Adieu !… (Elle sort par la porte à droite.)

MADAME DORBEVAL, à part.

Généreuse amie !…

(Elle sort par la porte à gauche, emmenant Hermance, qui pendant la fin de cette scène est restée devant la psyché a arranger les boucles de ses cheveux, et sans prendre part à ce qui se passe.)

POLIGNI.

C’en est fait ? tous nos liens sont rompus ! (À Dorbeval.) Mon ami, je ferai ce que tu voudras, je ne te quitte plus ? je m’abandonne à toi.

DORBEVAL.

Et à la fortune !… et tu verras qu’elle n’est pas plus inconstante qu’une autre.

(Ils sortent par la porte du fond.)

FIN DU TROISIÈME ACTE.