Page:Scribe - Théâtre, 9.djvu/167

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

plus mauvais effet ; vous n’avez pas voulu me croire. En tous cas, ce n’est pas ma faute, et je vais lui expliquer….

MADAME DORBEVAL, l’arrêtant.

Monsieur, vous voulez….

DORBEVAL.

Oui, madame, lui faire mes excuses en votre nom. (Regardant madame de Brienne.) N’en déplaise à certaines personnes, je n’entends pas me brouiller avec un homme que j’estime. (Appelant.) Dubois ! dites à monsieur de Nangis que nous serons charmés de le recevoir.

POLIGNI.

Oui, qu’il entre !

MADAME DORBEVAL, bas, à madame de Brienne.

C’est fait de moi !

MADAME DE BRIENNE, de même.

Du courage !

MADAME DORBEVAL, de même.

La moindre explication me perd !

MADAME DE BRIENNE, de même.

Je saurai l’empêcher. Dubois, arrêtez. (Faisant signe a Dubois, qui est déjà près de la porte, de s’arrêter et s’adressant à Dorbeval.) C’est à moi que monsieur de Nangis désirait parler, je vais le recevoir.

POLIGNI, à demi-voix, à madame de Brienne.

Vous, madame ! et vos promesses de tout à l’heure ! Vous ne deviez jamais le voir, disiez-vous, et si vous quittez ces lieux, songez-y bien, tout est fini entre nous.