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Scène VII.

POLIGNI, DORBEVAL, Madame DORBEVAL,
Madame DE BRIENNE, arrivant du grand salon ;
elles sont prêtes à sortir.
POLIGNI, se contraignant, et toujours retenu par Dorbeval, qui lui fait signe de se taire.

Il paraît que ces dames se disposent à sortir ?

MADAME DE BRIENNE.

Oui, je ne connais plus Paris, et je m’apprête à admirer !

POLIGNI.

Il vous paraîtra peut-être moins agréable que Saint-Pétersbourg.

MADAME DE BRIENNE.

J’en doute, (Le regardant) car je ne trouverais pas à Saint-Pétersbourg ce que je peux voir ici. Monsieur est-il assez aimable pour nous accompagner ?

POLIGNI, à madame de Brienne.

Tout autre cavalier vous plairait peut-être davantage ; mais en son absence, je suis trop heureux de pouvoir m’offrir.

DORBEVAL, bas à Poligni.

Prends donc garde !

MADAME DE BRIENNE, souriant.

De qui voulez-vous parler ? je n’y suis pas.

POLIGNI.

Vous m’entendriez mieux, sans doute, si monsieur de Nangis était ici.