ce bien qu’il m’enlève, il ne l’achètera du moins qu’au prix, de son sang ou du mien !
Qu’allez-vous faire ? c’est le compagnon, l’ami de votre enfance… C’est Poligni.
Grand Dieu ! mon malheur me vient donc de tous ceux que j’aime ! Vous m’avez porté le coup de la mort, mais vous n’entendrez de moi ni plaintes, ni reproches : Adieu madame.
Olivier, vous me quittez ?
Vous l’aimez donc ?
Hélas oui !
Et beaucoup !
Plus que je ne peux dire, puisqu’un tel sentiment a pu résister à tant d’amour ; mais je l’aimais avant de vous connaître. Comme vous nous fûmes bien à plaindre, comme vous nous avons souffert. Vous saurez tout ; je ne veux plus avoir de secret pour vous. Mais, mon ami, mon meilleur ami, dites que vous ne m’en voulez pas, ou je serai bien malheureuse !
Vous, malheureuse ! jamais ! Moi, c’est différent :