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LE GOUVERNEUR.
Qu’on la sépare à l’instant de son père.
ELVINA.
Nous séparer ! non, ne l’espérez pas !
LE GOUVERNEUR, à part.
Ah ! malgré moi je ris de sa colère.
(Haut.)
Qu’on obéisse, allons, soldats.
LE BARON.
Crois-moi, ne lui résiste pas.
ELVINA, vivement.
Mon père n’est pas mon complice ;
Non c’est une injustice.
LE GOUVERNEUR.
Vous voulez me tromper, madame.
Qui ? moi ! je croirais qu’une femme
Ait osé tenter un assaut ?
Votre père est ici seul auteur du complot.
ELVINA.
Non, monsieur, c’est un injustice.
Lui, mon complice !
LE GOUVERNEUR.
Qu’on obéisse, allons, soldats.
LE BARON.
Crois-moi, ne lui résistons pas.
LE GOUVERNEUR, LE BARON.
Fort bien, grâce à cette folie, etc.
(On entraîne Elvina et le baron. La toile tombe sur ce tableau.)
FIN DU PREMIER ACTE.