Elvina ne songe, hélas !
Qu’à l’exercice, aux combats,
Mais à moi ne songe pas.
Voyant enfin, la paix faite,
Dans mes foyers j’espérais,
Vivre en repos désormais…
Et loin d’avoir ma retraite.
Grâce à toi, dans ma maison,
Je me crois en garnison.
Eh bien, mon père, voilà qui est dit. Pour te plaire, pour toi seul, je me corrigerai, j’étudierai.
Oui, mon colonel ; nous étudierons ; et pour commencer, si vous voulez me lire ceci.
Une lettre !
Oui, c’est une lettre, que l’on m’écrit à moi.
Très volontiers, mon camarade. Eh ! mais il n’y a point d’adresse.
Non, ça m’a été donné de la main à la main.
« En vous voyant, mon cœur se plaît à vous croire aussi bonne que belle. » De qui parle-t-il donc ?
Mon colonel, c’est sans doute une faute d’orthographe.
Continuons. (Il lit.) « J’ai trouvé le moyen de parve-