Page:Scribe - Théâtre, 7.djvu/160

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

FRANVAL, riant.

Hein !

M. DE SAINT-MARCEL, bas à Franval, en riant.

Eh, mais jusqu’à présent, je trouve qu’il dit vrai.

ÉDOUARD.

Et d’une gaîté… Ce n’est pas lui qui m’aurait laissé seul à table, comme vous l’avez fait. Tenez, hier encore, nous avons déjeuné ensemble chez lui.

FRANVAL et M. DE SAINT-MARCEL.

Vous avez déjeuné…

ÉDOUARD.

Oui ; nous étions à côté l’un de l’autre.

FRANVAL.

Il faut donc que depuis hier il soit bien changé.

ÉDOUARD.

Pourquoi cela ?

FRANVAL, montrant M. de Saint-Marcel.

C’est que le voilà, et que tu ne l’as pas reconnu.

ÉDOUARD, surpris.

M. de Saint-Marcel !

ROSE, à part.

C’est fait de nous.

LUCIE, de même.

Tout est perdu.

ÉDOUARD, se remettant sur-le-champ.

Comment ! c’est là M. de Saint-Marcel !… Je suis désolé, mais je n’ai pas l’honneur de reconnaître…

FRANVAL.

Je le crois bien ; mais il n’en est pas moins vrai que c’est lui.