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ROSE.

D’après les termes du traité,
Nous servons votre père ;
Un mensonge bien attesté
Vaut une vérité.


ENSEMBLE.

Ne craignons rien, etc.

(Lolive sort par la droite.)

Scène III.

ROSE, LUCIE, FRANVAL, ÉDOUARD.
FRANVAL.

Par exemple, celui-là est trop fort ! cent mille écus de rente.

ÉDOUARD.

C’est comme je vous le dis, une Polonaise, une comtesse ; car dans ce pays-là, on ne peut guère être moins que cela. La comtesse Valniska, et elle me faisait proposer sa main.


Air de Marianne.
Mais pour accepter sa tendresse
(Regardant Lucie.)
J’aimais trop… et vous savez qui.
FRANVAL.
Et c’était bien une comtesse ?
ÉDOUARD.
Qui descendait de Sobiesky.
FRANVAL.

Mais celle belle,
Où donc est-elle ?

Je veux la voir.Je veux la voir.