Ah ! la dame blanche vous a dit cela ?
Les propres paroles, ou à peu près.
Eh bien ! l’événement prouvera qui d’elle ou de moi a le plus de pouvoir ; car, dans une heure, ce riche domaine m’appartiendra. Tenez, tenez, voyez-vous dans la cour du château M. Mac-Irton, le juge de paix, qui doit présider à cette vente, et tous les gens du pays qui viennent y assister ?
Ce sont vos affaires, arrangez-vous. Je vais faire un tour de parc en attendant les ordres de ma dame invisible, car elle m’a promis de me les envoyer.
Vraiment ?
Oui, par un messager charmant, par ma belle inconnue, qu’il me tarde de voir paraître.
Allons, allons, je lui supposais d’abord quelque arrière-pensée ; mais décidément il a perdu l’esprit. (Haut.) Eh bien ! mon jeune officier, pourquoi ne restez-vous pas ici ? vous verrez par vous-même qui aura raison de la dame blanche ou de moi.
Au fait, c’est un spectacle comme un autre ; je n’ai jamais été à une vente publique.
Jamais ?