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ENSEMBLE.
DIKSON ET JENNY.
Ah ! grands dieux ! que viens-je d’entendre ?
Voici donc le moment fatal !

Il faut,

je ne puis m’en
il ne peut s’en
défendre,
Descendre au séjour infernal.
GEORGES.
D’honneur, je n’y puis rien comprendre ;
Oui, je m’y perds : mais c’est égal ;
Ce secret… j’irai le surprendre
Au fond du séjour infernal.
GEORGES.
Mes bons amis, séchez vos larmes ;
Si ce rendez-vous aujourd’hui
Est la cause de vos alarmes,
Ne craignez rien,
(Montrant Dikson.)
Ne craignez rien, J’irai pour lui.
DIKSON ET JENNY.
Ô ciel ! vous exposer ainsi !
GEORGES.
Le péril a pour moi des charmes,
Surtout pour aider un ami.
DIKSON ET JENNY.
Des lutins craignez la furie.
GEORGES.
Je ne crains rien, je suis soldat.
JENNY.
Quoi ! voulez-vous…
GEORGES.
Quoi ! voulez-vous… C’est mon envie.
DIKSON.
Risquer toujours…
GEORGES.
Risquer toujours… C’est mon état.