Page:Scribe - Théâtre, 5.djvu/323

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

RONDON, à part.

Quoi c’était là le parti qu’il me destinait ! À merveille. (Haut.) Eh bien ! monsieur ?

GERMONT.

Eh bien ! monsieur, je n’ose pas l’avouer à mon ami Derbois, qui a cette affaire très à cœur ; mais je ne veux plus de M. Rondon pour gendre.

RONDON.

Comment, monsieur ?

GERMONT.

Je cherche quelque moyen de le lui faire savoir avec politesse et avec égards. Si vous vouliez vous en charger.

RONDON.

Je vous remercie de la commission.

GERMONT.

Est-ce que vous croyez qu’il le prendra mal ?

RONDON.

Sans doute, car encore voudra-t-il savoir pour quelles raisons.

GERMONT.

Oh ! c’est trop juste ; et je m’en vais vous le dire, c’est que j’ai préféré pour gendre le docteur Rémy.

RONDON, à part.

Qu’entends-je ? notre jeune protégé ! c’est bien différent (Haut.) Rémy ! qu’est-ce que c’est que ça ?

GERMONT.

Le célèbre docteur Rémy ! ce médecin si connu dans Paris !