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GERMONT.

Sans doute, mais cela demande des ménagemens. Il faudrait le voir, lui parler. C’est un homme qui travaille pour le théâtre, et pour les journaux. (À Delmar.) Et vous, qui fréquentez ces messieurs, si vous vouliez me donner quelques renseignemens.

DELMAR, bas à madame de Melcourt.

Comme si j’avais le temps ! et nos visites à l’académie ?

GERMONT, fouillant dans sa poche.

J’ai là son nom, et une note sur ses ouvrages.


Scène XII.

Les précédens ; RONDON.
DELMAR.

Mais, tenez ; voici un de mes amis qui connaît tout le monde, et qui vous dira tout ce qu’il sait, et tout ce qu’il ne sait pas ; c’est un dictionnaire biographique ambulant. (Bas à Rondon.) C’est le provincial que nous attendions, le beau-père du docteur ; ainsi, soigne-le.

RONDON.

Sois tranquille, tu sais que je suis bon enf…

DELMAR.

Eh oui, c’est connu. Adieu, monsieur ; je vais faire quelques courses.