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RONDON.

Ce sera une conspiration.

MADAME DE MELCOURT.
Air : Au temps heureux de la chevalerie.

Oui, conspirons pour l’unir à sa belle.

DELMAR ET RONDON.

Nous sommes prêts.Marchons donc hardiment ;

MADAME DE MELCOURT.

Nous sommes prêts.Marchons donc hardiment ;
Et si le sort nous était infidèle,

(Montrant son aigrette.)

Ralliez-vous à mon panache blanc.

DELMAR.

Du Béarnais jadis c’était l’emblème.

MADAME DE MELCOURT.

Avec raison je l’invoque en ces lieux :
Notre entreprise est digne de lui-même,
Nous conspirons pour faire des heureux.

ENSEMBLE.

Notre entreprise est digne de lui-même,
Nous conspirons pour faire des heureux.

MADAME DE MELCOURT.

Il faut d’abord quelques articles de journaux.

DELMAR.

Voici Rondon qui s’en chargera.

RONDON.

Certainement, un médecin, ce n’est pas un confrère ; moi, je suis bon enfant. Donne-moi des notes. (Il va s’asseoir à la table ? et écrit.) « Le docteur Rémy. »

DELMAR.

Auteur d’un ouvrage sur le croup.