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TCHIN-KAO.
C’est ce soir qu’il doit venir avec quelques amis… ainsi prépare-nous à souper.
PEKI.
Mais ça n’a pas de nom… ce n’est pas possible… sans me consulter… le jour même de mon veuvage…
TCHIN-KAO.
Dis donc de tes noces… Ne devais-tu pas te marier aujourd’hui ?…
PEKI.
Sans doute…
TCHIN-KAO.
Eh bien ! tu te maries toujours… Rien n’est changé… que le mari…
PEKI.
Mais celui-là a soixante et dix ans…
TCHIN-KAO.
Je n’aime pas les gendres trop jeunes…
PEKI.
Eh bien ! moi… je ne pense pas comme vous… j’ai d’autres idées… et si je me marie, si j’épouse quelqu’un ce sera Yanko…
TCHIN-KAO.
Yanko… un garçon de ferme ! qui a tous les défauts…
PEKI.
Lesquels ?…
TCHIN-KAO.
Qui a dix-huit ans… qui n’a rien.
PEKI.
Je l’aime ainsi… Je suis maîtresse de ma main… je suis veuve…