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TAO-JIN.
Et je le souffrirais !Pour l’honneur de mon rang
Je le tuerais plutôt !Ah ! l’excellente dame !
YANKO ET PEKI, la regardant avec reconnaissance.
Je le tuerais plutôt !Ah ! l’excellente dame !
LE PRINCE.
C’est à moi de vous rendreUn épouxUn amant !

C’est à moi de vous rendre(À Tao-Jin.)

C’est à moi de vous rendreUn épouxUn amant !

C’est à moi de vous rendre Un époux(À Peki.)

C’est à moi de vous rendreUn épouxUn amant !
TAO-JIN.

Non, de me venger il me tarde,
Et c’est moi que cela regarde !

LE PRINCE.
Calmez votre ressentiment !
PEKI ET YANKO.
Que j’aime son ressentiment !
TCHIN-KAO, à part.
Ah ! quel caractère charmant !
ENSEMBLE.
TAO-JIN.

Qu’il craigne ma colère,
Et s’il brave mes lois,
Montrons du caractère
Pour défendre mes droits !

YANKO ET PEKI.

Bien ! bien ! laissons-la faire ;
D’avance, je le vois,
Son courroux tutélaire
Va défendre nos droits !

LE PRINCE ET TCHIN-KAO.

Bien ! bien ! laissons-la faire,
Elle veut, je le vois,
Montrer du caractère,
Et défendre ses droits !