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Oui tout me dit : C’est elle
Que j’adore en secret !
TSING-SING.
Ô souffrance mortelle !
Ah ! de moi c’en est fait
Mon autre femme est celle
Qu’il adore en secret !
TAO-JIN.
Une flamme nouvelle
En secret l’occupait ;
Le traître, l’infidèle
Ainsi donc nous trompait !
PEKI.
Dans ma douleur mortelle,
Hélas ! si je l’osais,
D’une chance aussi belle,
Ah ! je profiterais !
TCHIN-KAO.
Quelle gloire nouvelle !
Quel triomphe complet
Si ma fille était celle
Que le prince adorait !
TAO-JIN, passant près de Peki et soulevant son voile.
Je connaîtrai du moins ma rivale !
TOUS.
Ah ! grands dieux !
LE PRINCE, regardant Peki.
Non… non, ça n’est pas elle !
TSING-SING, à part.
Ah ! je l’échappe belle.
LE PRINCE, regardant toujours Peki.
Mais d’où viennent les pleurs qui coulent de ses yeux ?
TSING-SING, s’approchant.
Qu’a-t-elle donc ?
PEKI.
Ah ! je ne puis le dire !
TSING-SING.
À moi votre époux !
PEKI.
Non.
LE PRINCE.
Mais à moi, mon enfant ?