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TAO-JIN.

D’avance, je gage,
Rien ne lui présage, etc.

TSING-SING.

D’un tel esclavage
De fureur j’enrage, etc.

(Tchin-Kao sort.)

Scène IV.

TSING-SING, TAO-JIN.
TAO-JIN.

Eh bien ! seigneur, dites encore qu’il n’y a pas d’avantage à épouser une cousine de l’empereur au huitième degré !… Enseveli ici dans cette province de Chatong, dont vous êtes gouverneur, vous ne pouviez vous absenter, ni venir à Pékin, ni paraître à la cour, qui jamais n’a été plus brillante, à ce que m’écrivait dernièrement Nin-Kao… ce jeune mandarin de première classe… et mon cousin au troisième degré…

TSING-SING, à part.

Celui dont je parlais tout-à-l’heure.

TAO-JIN.

Alors, et dans ma tendresse pour vous, devinez ce que j’ai fait !

TSING-SING.

Je ne m’en doute même pas.

TAO-JIN.

Le prince impérial, qui voyageait depuis un an, revient enfin dans la capitale…

TSING-SING.

Je le sais… Il doit même traverser cette province pour se rendre à Pékin…