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UN DOMESTIQUE, annonçant.

M. Timothée Dixon.

LA MARQUISE.

Ô ciel ! laisse-nous.

ESTHER.

Oui, ma tante, je vous laisse (À demi-voix.) avec un de ses amis.

LA MARQUISE.

Que dis-tu ?

ESTHER, s’enfuyant.

Adieu ! (À part.) Je vais écrire à M. Japhet au nom de ma tante.

(Elle sort.)

Scène III.

LA MARQUISE, TIMOTHÉE.
LA MARQUISE.

Un de ses amis… je conçois maintenant, et ses discours de ce matin, et l’entretien qu’il m’a demandé ! il avait intérêt à connaître et à découvrir les secrets d’une famille où son ami désire entrer.

TIMOTHÉE, après avoir salué.

Me voici, madame la Marquise, exact au rendez-vous.

LA MARQUISE.

C’est bien.

TIMOTHÉE, à la Marquise.

Pardon, Madame.

LA MARQUISE.

Vous vous doutez, Monsieur, que le peu de mots que vous m’avez dits ce matin m’ont jetée dans un grand trouble.