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MADAME DE SENANGE, s’avançant.
Eh bien ! dansons-nous ? Dieu ! que vois-je ! monsieur de La Durandière sans moustaches !
M. DE GERVAL, et toutes les personnes qui sont aux tables de jeu, qui se lèvent en même temps, et tiennent occuper le fond de la scène.
Il serait possible !
DE LA DURANDIÈRE.
J’étais sûr de votre étonnement : n’est-ce pas que cela me change du tout au tout ? c’est une scène que nous avions préparée avec monsieur.
ARMAND.
Oui, une scène, un proverbe, dont le titre est : LE PRÊTÉ RENDU. Monsieur et moi, nous nous prêtions mutuellement sur gages.
AIR de Julie.
Nous pouvons faire à présent un échange.
M. DE GERVAL.
Est-ce bien vous ? est-ce lui que j’entends ?
Grand Dieu ! quelle aventure étrange !
ARMAND.
Désormais jugez mieux les gens,
C’est le seul prix qu’à la leçon j’attache.
Les riches auraient trop de cœur,
Si l’on pouvait acheter la valeur
En achetant une moustache.