Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
monde dans le salon, que voici une partie de la société qui vient de ce côté. M. de La Durandière marche à leur tête.
ARMAND, avec une colère concentrée.
M. de La Durandière !
MADAME DE SENANGE.
Hein ! qu’y a-t-il ?
ARMAND.
Rien. Je serai charmé de le voir. N’exigez-vous pas aussi que je lui fasse des politesses ?
MADAME DE SENANGE.
Oh ! non ; et vous pouvez même vous en moquer. Permis à vous, pourvu toutefois que ce ne soient que des plaisanteries, et qu’on ne se fâche pas.
ARMAND, à part.
Dieu ! si sans me fâcher je pouvais trouver quelque moyen de l’assommer incognito !
Scène XV.
Les précédens ; M. DE GERVAL, DE LA DURANDIÈRE ;
CHŒUR DE GENS INVITÉS.
CHŒUR DE GENS INVITÉS.
(Les portes du salon s’ouvrent, et les personnes invitées entrent et s’établissent à différentes tables de jeux qui se trouvent placées dans
l’appartement.)
CHŒUR.
AIR : Célébrons le mariage (du Mariage enfantin).
Oui, cet asile rassemble
Ce qui peut charmer les yeux ;
Et tous les plaisirs ensemble
Sont réunis en ces lieux.