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LE VICOMTE.

Comment diable ! c’est que j’ai une faim d’enfer, et le grand air va encore l’augmenter.

M. DE SAINT-PHAR.

Nous déjeûnerons en famille, cela vaut bien mieux. Antoine, vous soignerez le déjeûner en conséquence.

LE VICOMTE.

Oui, oui ; mais puisque nous commençons tard….

Air du vaudeville du Bouquet du Roi.

(À Antoine.)
Mon cher, que le déjeûner
Ait au moins plus d’un service.
Et fais que le déjeûner
Et fais Ne finisse
Et fais Qu’au dîner !
(À M. de Saint-Phar.)
Dieu ! quelle bonne fortune !
Réunir ainsi chacun
Nos deux familles en une,
Et les deux repas en un.


ENSEMBLE.

Mon cher, que le déjeûner
Ait au moins plus d’un service,
Et fais que le déjeûner
Et fais Ne finisse
Et fais Qu’au dîner !

M. DE SAINT-PHAR ET ANTOINE.

Il faut que Le déjeûner
Ait au moins plus d’un service.
Il faut que le déjeûner
Et fais Ne finisse
Et fais Qu’au dîner.

(Le vicomte sort.)