Antoine. (Bas au vicomte.) Dis donc, mon ami, c’est ma fille…
J’entends bien. Qu’est-ce que nous ferons ?
J’avais aussi des projets sur ma fille,
Et cet amour va les déranger tous ;
Commençons donc, en pères de famille,
Par nous fâcher.
Puis pour punir une telle escapade,
Pour nous venger, unissons-les,
Et commençons mon ambassade
Par un traité de paix.
Tu crois ? à la bonne heure !
Pourvu que ton fils me convienne, cependant. Mais où diable est donc mon secrétaire ? (À Antoine.) Comment ne l’ai-je pas encore vu ?
Il attend pour se présenter que M. le vicomte soit parti, parce qu’il craint, m’a-t-il dit, de se trouver avec lui.
Je le crois bien ; je vous le chapitrerais d’importance.
Je m’en charge ; et pour cela, fais-moi le plaisir d’aller te promener dans le jardin.