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S’il faut (bis) un convive fidèle,
Me voilà, me voilà,
S’il faut surtout du zèle,
Me voilà, me voilà.

(Regardant à gauche.)

Mais, que vois-je ! deux épées… un duel et pas de témoins ? messieurs, je suis à vous, je vais commander les côtelettes. (Regardant à droite.) Et qui vient de ce côté ? n’est-ce pas le landau de la vieille comtesse ?

(Reprenant l’air.)

Noble maison, l’on y
Dîne à midi ;

Et par un préjugé que j’honore,
L’on y soupe encore.

(Criant dans le fond.)
Me voilà, me voilà.
(Au public.)
Messieurs, daignez permettre ;
(À la cantonnade.)

Me voilà, me voilà,
En course, il faut se mettre !

(Au public)

Pourtant si quelqu’un me désire,
Parlez ; à tous je puis suffire.

(S’adressant tour-à-tour au public et à la cantonnade.)

Me voilà, me voilà !
Me voilà, me voilà !

(Il sort par le fond en courant.)

FIN DU GASTRONOME.