Vous tenez donc à être payé. Eh bien ! vous le serez. Écoutez : Je devais me marier aujourd’hui…
C’est connu.
Nous le savons.
C’est de ce nantissement précieux que dépend votre créance et ma fortune. Eh bien, pour vous montrer que je ne veux pas vous tromper (Il lui parle à l’oreille.) Là, dans ce corridor ; et, au lieu de me conduire en prison, vous allez m’accompagner chez mon banquier, où je promets de vous payer. Il me semble que voilà une proposition…
Très juste. Je vais toujours laisser un poste de quatre hommes à la porte de la mariée.
C’est ce que je demande.
Vous entendez, vous autres, dans ce corridor, et gardez-vous de laisser entrer ni sortir personne. Marche.
À merveille ! je n’aurais pas mieux manœuvré.
Partons, mon cher créancier.
Votre complaisance me charme,
Et jamais, je crois, huissier
N’a fait aussi bien son métier.
Vienne mon rival,
