Page:Scribe - Théâtre, 18.djvu/233

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

PLUSIEURS DOMINOS.

Oui, nous l’exigeons tous.

ROBERT.

Eh ! Messieurs, ne vous fâchez pas ; il paraît que les petites particularités dont je vous ai entretenus, sont toutes vraies ou à peu près ; mais ce n’est pas à moi qu’il faut s’en plaindre, puisque c’est une personne de la société qui me les a toutes révélées.

SAINT-FIRMIN.

Un de nous ? cela n’est pas possible ; j’insiste pour qu’il nomme la personne.

TOUS.

Oui, oui ; il faut qu’il la nomme.

ROBERT.

Eh bien ! puisqu’il faut vous le dire ; je tiens tous ces détails de M. Rondon.

RONDON.

Moi, par exemple !

SAINT-FIRMIN, et tous les autres masques.

Comment, M. Rondon ! c’est vous qui nous arrangez ainsi ? c’est une horreur !

RONDON.

Ah ! ça, ne plaisantons pas, et monsieur va vous avouer.

ROBERT.

Oh ! j’avoue que vous êtes un excellent compère.

(On entend sonner une demie.)
ADOLPHE, regardant sa montre.

Ah ! mon Dieu ! six heures dans l’instant. (À Gustave.) Et notre rendez-vous ! et reconduire ces dames !