Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Scène XIV.
Les précédens, RONDON, sortant de la salle à manger,
un verre de champagne à la main.
un verre de champagne à la main.
GUSTAVE, ADÈLE.
Qu’est-ce que c’est que ça ?
RONDON.
Parfait, mon cher ; le vin, les truffes ; tout est exquis. Nous n’avons pas perdu pour attendre.
GUSTAVE.
Au moins, expliquez-vous.
RONDON.
C’est tout simple. La clé s’est retrouvée, la porte s’est ouverte, la table s’est garnie, les bouchons ont volé ; vous devinez le reste.
ADÈLE.
Encore un tour de Bernard.
RONOON.
Juste. Il est d’une gaieté… C’est lui qui fait les honneurs de la table. Imaginez-vous qu’un autre masque a voulu jouter avec lui et commencer même quelques charges ; mais on ne l’a seulement pas écouté. Quelle différence avec l’autre !
GUSTAVE.
De sorte que vous vous êtes bien divertis ?
RONDON.
Parbleu ! je le crois… Ils sont tous furieux là-dedans ; ce diable d’homme n’a épargné personne, et