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reconnu. Imaginez-vous qu’il a deux pouces de plus que l’autre jour.

RONDON.

Oh ! ils savent si bien se déguiser, se contrefaire.

SAINT-FIRMIN, bas à Robert.

Bonjour, mon cher.

ROBERT.

Comment, en voilà déjà un qui me connaît ?

GUSTAVE.

Beau masque, je te remercie d’avoir bien voulu être des nôtres.

ROBERT, avec une voix de bal.

Vous ne m’aviez pas invité, mais c’est égal, je suis sans façon et je viens ici comme chez moi.

RONDON, riant d’un gros rire.

Ah ! il est amusant !

ROBERT, de même.

Mais soyez tranquille, je paierai mon écot.

RONDON, de même.

Ah ! il paiera son écot. Je vous le disais, vous allez en voir bien d’autres.

ROBERT, à part.

Il paraît qu’avec ces gens-là, on a de l’esprit à bon compte, et mon rôle n’est pas si difficile que je le croyais ; on n’a qu’à ouvrir la bouche pour faire rire.

SAINT-FIRMIN.

C’est bien, c’est bien. Mais il faudrait maintenant commencer quelques farces.