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GUSTAVE.

Tant mieux ; il ne peut pas nous en vouloir de marcher sur ses traces.

LAURENT.

Au moins, vous me répondez que la société…

GUSTAVE.

C’est tout ce qu’îl y a de mieux ; des jeunes gens du meilleur ton ; des femmes charmantes, tout le monde est enchanté de faire connaissance avec M. Robert ; c’est la première fois qu’il reçoit.

ADÈLE, ouvrant une lettre.

Voici d’abord M. et madame de Senneville qui viendront.

GUSTAVE, de même.

Saint-Firmin, sa femme et sa sœur, la petite comtesse de Mercourt.

ADÈLE.

Est-ce que ton ami, M. Adolphe, n’a rien fait dire ?

GUSTAVE.

Il paraît que celui-là t’intéresse ; voici sa lettre. (Lisant.) « Je n’ai garde de manquer à ton aimable invitation. (Lisant plus bas.) J’ai demain matin une affaire d’honneur, je compte sur toi ; heureusement ce n’est qu’à six heures, et nous irons en sortant du bal. Ma foi, nous autres, nous ne perdons pas un moment, tous les plaisirs se succèdent avec une rapidité… »

ADÈLE.

Qu’est-ce donc ?