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GUSTAVE.
Air : Restes, restes, troupe jolie.

Je sais bien que ce vin lui coûte
Bien plus encore qu’il ne croit.
S’il se plaint parfois de la goutte,
C’est à sa cave qu’il le doit :
Oui, pour lui rien n’est plus nuisible
Que le champagne, le bordeaux,
Et je dois, en neveu sensible,
Tarir la source de ses maux.

ADÈLE.

Mais tout le monde sera-t-il de parole ? tout le monde a-t-il répondu ?

GUSTAVE.

Je le présume. J’ai pris chez le concierge un paquet de lettres que je n’ai pas encore pu ouvrir de la soirée. (Il lui donne quelques lettres. On entend tousser Laurent.) Ah ! mon Dieu ! qu’est-ce que j’entends ?


Scène III.

Les précédens, LAURENT.
LAURENT.

Ah ! ah ! vous n’êtes pas encore retirés ?

ADÈLE.

Non, mais toi-même, qui te ramène ?

LAURENT.

J’ai laissé M. le capitaine lisant des lettres qu’il vient de recevoir ; je vais régler les comptes du mois,