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Scène XV.

Les précédens, BLANCHE, ISAURE
et leurs compagnes.
BLANCHE et TOUTES LES JEUNES FILLES, elles sont dans la volière.
Air : O Poscator dell’ Onda. (Barcarolle vénitienne.)

Las ! à notre prière
Rendez-vous,
Monsieur le solitaire,
Ouvrez-nous !
Calmez votre courroux.
Calmez votre colère,
Ne soyez pas sévère ;
De grâce, ouvrez-nous.

LÉONARDE.

Comment, ce sont là les oiseaux de frère Philippe ?

ISABELLE.

C’est Blanche, votre cousine.

Air du vaudeville de Turenne.

Eh quoi ! Fernand, celle qu’on vous, destine,
Chez vous-même vient se cacher.

RAMIREZ.
Ouvre donc, vite à sa cousine.
PHILIPPE.

L’ jolis oiseaux à dénicher !
J’ les crois pourtant plus malins que les nôtres ;
Et si j’ leur donn’ la clé des champs,
La liberté que je leur rends
Va compromettre cell’ de bien d’autres.

(Il leur ouvre la porte de la volière.)