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LA BARONNE.
Oui, ma tante.
MADAME DE LORMOY, posant le flacon sur la table.
Sa présence était le remède le plus sûr… Eh ! mais, comme tu es encore émue ! (regardant Théobald) et lui aussi ; (regardant de même Céline) jusqu’à Céline ? tandis que moi… En vérité, mes enfans, je crois maintenant que c’est moi qui suis la plus forte de vous tous.
BERNARDET, bas à Céline.
Vous l’entendez, on peut parler.
CÉLINE, passant auprès de madame de Lormoy.
Ma mère…
MADAME DE LORMOY.
Que me veux-tu, mon enfant ?
CÉLINE, à part.
Si le docteur arrivait.
BERNARDET, à madame de Lormoy.
Mademoiselle Céline avait quelque chose à vous apprendre.
CÉLINE.
Moi, non ; c’est ma cousine.
MADAME DE LORMOY.
J’entends ; quelque confidence qui regarde Léon.
LA BARONNE.
Oui, ma tante. Oui ! c’est cela même, et monsieur (désignant Théobald) pourrait mieux que personne…
MADAME DE LORMOY.
Eh bien ! mn fils, parle. (Théobald s’approche de madame de Lormoy, qui lui prend la main.) Eh mais ! ta main est froide et