Pourquoi donc ?… (Regardant madame de Lormoy,) Eh bien ! elle dort : dis-moi tout de suite…
Je ne puis… je n’oserai jamais. Il y va de ce que j’ai de plus cher au monde.
Ô ciel ! il s’agit de la baronne, de ma cousine qui t’aime tant… Est-ce que, par hasard, vous ne l’aimeriez plus ?
Que dis-tu ?
Chut ! la voilà qui se réveille : mais je ne renonce pas à ton secret ; j’ai une envie de le connaître !… je viendrai te rejoindre ici, dès que je le pourrai.
J’attendrai.
Léon !… (Théobald et Céline prennent place à côté de madame de Lormoy, mais Théobald se trouve placé à sa droite, et Céline à sa gauche. Madame de Lormoy, en s’éveillant, porte ses yeux sur le fauteuil qu’occupait Théobald ; elle paraît surprise de ne pas le voir d’abord ; mais, en se retournant, elle l’aperçoit à sa droite, et lui prenant la main :) Qu’il est doux de te retrouver là, au réveil, avec ta sœur… (À Céline, qui est restée debout.) Céline, est-ce que ton futur n’est pas rentré ?
Je ne sais. Il avait tant d’ordres à donner pour ce dîner, pour cette soirée !