confidences je te gardais, à commencer par ce mariage !
Ce mariage !…
Est-ce que, par hasard ?…
Non, maman, non ; ce n’est rien. Je dirai cela à mon frère, en secret, et puis il te le dira de même.
Tu as raison ; c’est bien différent. Mes enfans, je me sens un peu fatiguée.
De grâce, reposez-vous.
Merci, mon fils. Mais ne me quittez pas. Asseyez-vous auprès de moi. Léon, donne-moi ta main. (Théobald s’assied auprès de madame de Lormoy, à sa gauche.) Me voilà tranquille, tu ne m’échapperas pas.
Oh ! il n’a plus envie de nous quitter. (À Théobald.) N’est-ce pas ?
Non ; c’est impossible une fois que l’on vous a vue.
Ne voilà-t-il pas qu’il fait le galant ! C’est beau dans un frère, parce qu’on dit que c’est rare… Mais regardez donc, maman, comme il est bien ! Ce n’est pas pour lui faire un compliment, mais il est bien mieux encore que je ne le croyais.