Plus de crainte, plus de regrets !…
Ô ciel, que je bénis tes bienfaits !
Ô ciel ! quel embarras !…
Comment les détromper, hélas !
C’est toi, c’est bien toi. Le ciel a exaucé ma prière. Je ne mourrai donc pas sans t’avoir vu.
Et à qui le devez-vous ? C’est à moi.
Je crains… je tremble… qu’une telle surprise…
Non, je le disais tout à l’heure ; et je l’éprouve maintenant, la joie ne fait pas de mal, c’est le chagrin, c’est la douleur qui vous tue.
Grand Dieu !
Pauvre frère ! Sa main tremble dans la mienne.
Je suis confus de tant de bontés.
Oh ! tu en verras bien d’autres.
Après une si longue absence,
Il faudra bien t’y soumettre, entends-tu ?
Car mon cœur s’est promis d’avance
De réparer le temps qu’il a perdu…
À cet égard il tiendra ses promesses ;
Pendant quinze ans, loin de toi, je t’aimais…