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Ils ronf’l'nt encor, que j’ somm’s en plaine,
Et j’ les choisissons avant eux.
Je l’ai tué avant-hier, à cent vingt pas.
FARDOWE.
Diable ! c’est un confrère ; c’est dans mon genre… (Fouillant encore dans sa poche) tiens, mon garçon.
ALICE.
Mais, mon père.
FARDOWE.
C’est un excellent tireur ; il faut encourager les talens.
(Julien, saluant, rentre dans sa cabane.)
ALICE.
Ah ! ça, mon père, y pensez-vous ? c’est bien d’être généreux ; mais pour un pareil déjeuner, deux pièces d’or, deux guinées.
FARDOWE.
Que veux-tu ? elles étaient là ; pourquoi aussi ce matin les as-tu mises dans ma poche ?
JULIEN, sortant de sa cabane.
Quand milord voudra se mettre à table.
FARDOWE, s’asseyant, ainsi que sa fille.
Allons, mon garçon, et toi aussi, sans façon, nous ne sommes pas fiers.
JULIEN.
Oh ! non, monsieur, je n’oserais pas ; et puis d’ailleurs, dans ce moment, je n’ai pas d’appétit.
ALICE.
Et pourquoi donc ?