Page:Scribe - Théâtre, 16.djvu/222

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

MORCEAU D’ENSEMBLE.
De M. Doche.

Voyez comme ils sont confondus !
Les voilà réduits à se taire.

TOUS.
Voyez, etc.Voyez, etc. Voyez,
SCUDÉRI.
Téméraire ! téméraire !
FLORVAL.
Moi, je ris de leur colère.
MADEMOISELLE SCUDÉRI.
Moi, je ne me connais plus.
BERTRAND.

De leur destin que votre altesse ordonne ;
De lePrononcez sur leur sort.

TOUS.
De leur destin, etc.De leur destin,


RÉCITATIF.
FLORVAL.

Mais,Leur crime a mérité la mort ;
Mais pour les condamner mon altesse est trop bonne ;
Mais,Je ne veux la mort de personne.
Dussé-je être puni de ce sublime effort,
Mais,Ô mes amis ! je leur pardonne.

TOUS.

Quelle bonté ! quelle grandeur !
Vive monseigneur !

SCUDÉRI.
Quelle arrogance ! on nous pardonne !
BERTRAND.
Il est fâché qu’on lui pardonne !