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BERTRAND.
Tâchez d’avoir du cœur,
Et surtout n’ayez pas peur.
CHŒUR.
Bataillon intrépide, etc.
(Roulement de tambour et à grand chœur.)
Honneur à monseigneur !
BERTRAND, aux paysans.
Comme je vous disais donc, ils voulaient l’assassiner, et sans mon courage… Ah ça, vous servirez de témoins, n’est-ce pas ?
LES PAYSANS.
Oui, tous.
FLORVAL.
Qu’on m’amène les coupables ! (Un villageois entre dans le cabinet) Vous, Bastien, entrez dans leur chambre, saisissez tous leurs papiers, et apportez-les-moi ; ils doivent contenir les noms de leurs complices, et les preuves de leurs forfaits… Allez !…
LE VILLAGEOIS, sortant de la chambre de Scudéri.
Suivez-moi, monsieur, la résistance est inutile.
SCUDÉRI.
Voudrait-on se moquer d’un homme comme moi ?
MADEMOISELLE SCUDÉRI.
Que signifie cette violence ?
Air : Y approche un p’tit brin
(d’Une Journée chez Bancelin).
(d’Une Journée chez Bancelin).
Pourquoi ces éclats,
Tout ce fracas,
Cet embarras ?
Que nous veut-on ?
Parlera-t-on ?