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BERTRAND.
Ce pauvre Tiridate ! Quelque honnête particulier, sans doute.
SCUDÉRI.
D’accord, mais c’est justement ce qu’il faut.
Air de M. Doche.
Il faut des poisons,
Des trahisons,
Des pâmoisons,
Des attentats,
Des assassinats :
Conjurons,
Conspirons ;
Que le trépas
Suive partout nos pas !
BERTRAND.
Les scélérats ! employer de pareils moyens pour s’enrichir !
MADEMOISELLE SCUDÉRI.
Allons, je me rends.
SCUDÉRI.
(Ils écrivent.)
Hé bien ! qu’il meure. C’est une affaire faite, et je vous garantis la réussite.
BERTRAND.
J’en ai assez entendu. Sortons sans bruit ; et si ceux-là ne sont pas pendus, je veux bien que… Grands dieux ! la porte est fermée : ils ont pris leurs précautions. Aucun moyen de sortir. Je suis perdu !
(Il rentre dans le cabinet.)
SCUDÉRI.
Mais de quelle manière le tuerons-nous ? Si nous le poignardions ?