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Scène X.
Les précédens, BERTRAND.
BERTRAND, à la fenêtre du cabinet.
Tout est prêt, et s’ils veulent entrer… Mais que font-ils ? Quels gestes ! quelles contorsions !
SCUDÉRI, déclamant.
Madame, je l’ai vu… vu de mes propres yeux ;
Il n’en faut plus douter, Arsace est en ces lieux.
BERTRAND, à part toute la scène.
Dans ces lieux ! qui donc ?
MADEMOISELLE SCUDÉRI, répondant.
Je t’entends, Graphanor ; Arsace est infidèle !
Le perfide ! il mourra…
Ah ça, mais je fais une réflexion : faut-il absolument le tuer ?
SCUDÉRI.
Mais c’est indispensable : il n’y a pas à hésiter.
BERTRAND.
Tuer quelqu’un en ces lieux !
MADEMOISELLE SCUDÉRI.
C’est avec peine que je vois tous ces meurtres-là. Nous tuons trop de monde, et ça tournera mal.
BERTRAND.
Plus de doute, ce sont des voleurs de grands chemin.
MADEMOISELLE SCUDÉRI.
Hier, par exemple, n’avons-nous pas déjà assassiné Tiridate ?