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FLORVAL.
Il ne fallait rien moins qu’un accident.
BASTIEN.
Il ne nous en vient jamais que comme cela.
BERTRAND.
Il y a long-temps que nous n’avions eu si bonne aubaine. Allons, petite fille, allumez du feu, préparez les chambres ; et toi, à la cuisine. Il faut une tête aussi fortement organisée que la mienne pour suffire à tout. Eh ! allez donc.
BASTIEN, à Babet.
Et vous croyez qu’il en sera toujours ainsi ?
BABET, faisant une révérence.
Oui, monsieur.
BASTIEN.
Et que vous écouterez toujours les galans ?
BABET.
Oui, monsieur.
BASTIEN.
Jolie réponse !
BERTRAND.
Eh bien ! qu’est-ce que vous faites donc ? à ton poste.
BABET.
J’y vais, mon père. (À Bastien.) Ne pas se fier à ma vertu, à ma parole, c’est affreux !
(Elle sort.)
BASTIEN.
Ah ! oui, sa parole ! je n’aurais qu’à dormir là-dessus, je ferais de jolis rêves !
(Il sort.)